La distinction entre faits et commentaires

Rapporté tel quel, un fait n'est pas toujours suffisant S'en tenir aux faits a des incidences sur la manière d'écrire. Tout journaliste professionnel se doit, en principe, de respecter un principe d'objectivité, en imposant une distance critique entre les faits et sa propre interprétation des faits. Ce point fait néanmoins débat, le journalisme engagé invoquant souvent l'impossibilité d'aboutir à une objectivité totale et le caractère éthique d'une prise de position subjective assumée en tant que telle. Là problématique spécifique de l'objectivité en journalisme est caractérisée par le caractère immédiat, présent, des faits relatés par le journaliste, l'urgence de la publication, la complexité des faits traités et l'économie des médias eux-mêmes. Plus que d'objectivité totale, on parle de pôle d'objectivation. Analysant la photographie, comme pure présentation du fait, il n'y a que des faits interprétés.

 

Or, ce statut de la photographie, la perfection et la plénitude de son analogie Une photographie de presse est un objet travaillé, choisi, composé, construit, traité selon des normes professionnelles, esthétiques ou idéologiques, qui sont autant de facteurs de connotation; et d'autre part, cette même photographie n'est pas seulement perçue, reçue, elle est lue, rattachée plus ou moins consciemment, par le public qui la consomme, à une réserve traditionnelle de signes .C'est cette problématique de l'objectivité qui a conduit à mettre en place, en particulier dans la presse anglo-saxonne, la distinction entre les faits et les commentaires. En principe, l'article factuel se borne à rapporter faits, citations et détails pratiques, avec un souci d'objectivité et de neutralité. À l'inverse, l'article de commentaire, en particulier l'éditorial, est un texte comportant d'évidentes marques de subjectivité, dans lequel un journaliste (souvent une plume reconnue par la profession ou le grand public) propose une analyse ou une interprétation des faits qui n'engage que lui ou son journal. Les grands organes de presse ont leurs éditorialistes attitrés dont la fonction n'est plus de rapporter les faits mais d'en proposer une lecture, parfois orientée politiquement ou philosophiquement. En pratique, cette distinction est parfois peu claire. D'une part, elle ne se manifeste pas toujours aux yeux du lecteur par des choix assez affirmés de typographie ou de localisation dans le journal; cette indistinction-là peut se trouver accrue dans les versions en ligne. D'autre part, il est souvent reproché aux articles factuels une objectivité insuffisante, car l'apparence de relation brute des faits peut masquer, délibérément ou non, une orientation partisane, philosophique ou idéologique : le choix des thèmes traités ou au contraire passés sous silence, l'ordre adopté dans la succession des informations au sein du journal, d'une page ou d'un article, la sélection et la hiérarchisation des idées au sein d'un article, ce qui est énoncé explicitement ou implicitement, le choix des noms, verbes et adjectifs aux connotations diverses, sont autant de procédés rédactionnels susceptibles d'influer sur l'interprétation du lecteur. Enfin, la distinction binaire entre faits et commentaires ne rend pas compte de la variété des types d'articles. De nombreux journaux proposent, au-delà des faits mais en deçà du commentaire, des analyses qui situent les faits dans un contexte plus large, les mettent en perspective.

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard

 

 

 

LIBERTE D’EXPRESSION: UNE PRIORITE

La liberté d’expression est un des fondements des droits et des libertés démocratiques. La liberté d’information est un droit humain fondamental, c’est la base de toutes les libertés. La liberté d’expression est essentielle en ce qu’elle permet le fonctionnement de la démocratie en fournissant la participation publique ; les citoyens en peuvent exercer leur droit de participer au processus de prises de décisions publiques, s’ils n’ont accès à l’information et aux idées. La liberté d’expression n’est donc pas seulement prioritaire pour la dignité individuelle mais aussi pour la participation, la transparence et la démocratie. De nouvelles opportunités ont été crées pour répandre ce droit par l’internet et les émissions de satellites. De nouvelles menaces ont surgi aussi en forme de monopoles globaux de médias et pression sur les médias indépendants, c’est pour cela le Conseil de l’Ordre des Journalistes a été crée. Le droit à la liberté d’expression consiste en le droit de toute personne d’exprimer librement ses  opinions et ses idées.

 

Aussi :

« Le tout citoyen peut parler, écrire, exprimer librement »

« Toute personne à droit à la liberté d’expression sans considération de frontières »

La spécificité de l’internet et les possibilités qui s’ouvrent

Nous devons nous interroger sur le rôle que l’internet peut jouer dans cette lutte constante « Qu’est-ce qu’il apporte de nouveaux et comment peut-il servir la causse de la liberté d’expression ? Après le monopole de la parole, l’écriture et ensuite l’imprimerie ont constitué des révolutions pour le transfert d’idées et d’informations. On a vu apparaître les techniques audiovisuelles et enfin le numérique et l’informatique. L’internet constitue la dernière véritable révolution quant aux techniques de transmission d’informations et d’idées. Internet peut être considéré comme une possibilité inédite quand à la liberté d’expression sur lequel on peut communiquer librement et instantanément d’un bout du monde à l’autre. Internet constitue donc un progrès immense et une opportunité inédite quant à la liberté d’’expression et la défense de cette liberté.

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard

 

 

 

Activités et objectifs du Conseil de l’Ordre des Journalistes (COJ)

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La qualité de l’information.

Le Conseil de l’Ordre des Journalistes (COJ) développe de nombreuses activités, séminaires, débats en partenariat avec le Comité d’Éthique des Journalistes de France (CEJF) et le Conseil de Presse de France (CPF), chacun s’étant engagé pour la liberté de la presse de qualité. Ceci est un projet de recherche visant à comparer les moyens pour assurer la transparence des médias (Charte Unique Nationale comprenant la déontologie, l’éthique et la loi). L’étude de l’influence des médias, presse écrite, audiovisuelle, internet, etc.… permettra de contribuer à renforcer leur crédibilité auprès du public et ce à partir d’une plus grande fiabilité de l’information.

L’année 2011 a été marquée par la réunion entre les partenaires, CEJF et CPF.

Le résultat de cette rencontre est important, c’est normal puisqu’il est la finalité du consensus dû à nos différents échanges. Le COJ est arrivé à instaurer une charte unique nationale très importante, car elle permet de voir ce qui réunit tous les journalistes de France, pour partager des objectifs, des valeurs de savoir faire et de savoir dire, des pratiques identiques que le COJ désire mettre en œuvre avec la contribution du plus grand nombre de confrères.    

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard 

Quelles sont les vraies attentes des lecteurs ?

Le travail journalistique correspond à un idéal de liberté de pensée et à sa diffusion

Il y a sûrement plus de journalistes aujourd’hui qu’il y a dix à quinze ans, car le nombre des médias s’est accru.

En conséquence, les journalistes sont de moins en moins bien payés, ils ont de moins en moins de moyens pour travailler (enquêter, vérifier les sources, interviewer prend énormément de temps, et la qualité des articles produits s’en ressent forcément.

Internet est passé par là, la radio et la télévision aussi, aujourd’hui plus personne ne veut payer pour l’info qu’il peut avoir gratuitement  partout.

Pour informer ses lecteurs, le métier de journaliste consiste avant tout de bien rapporter  l’information et de bien la mettre en valeur.

Ces constats en réalité devraient donner lieu à un débat explicite pour endiguer le malaise exprimé ici ou là par  « une céci collective » face à des faits d’actualité… ?

Il faut encore souligner, que l’accès à la profession tend à ne devenir qu’une course aux diplômes...

Ces enjeux ne dépassent-il pas largement les frontières du journalisme ?

Il faut ouvrir davantage l’accès de la profession à d’autres profils, plus de savoir faire, de technique. 

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard

 

La Liberté : base de la démocratie.

La déontologie ne doit pas être une sanction mais au contraire l’obligation de tout  journaliste de respecter la véracité de l’information qu’il transmet, afin que cette communication permette de distinguer les critères de droit par rapport à ceux de la morale. Le Conseil de l’Ordre des Journalistes (COJ) conduit à une éthique de la presse et à une rigueur du traitement de l’information, des droits et devoirs des journalistes, ce à  quoi aspirent les citoyens. Citons les choses par leurs noms les propos non vérifiés peuvent être aussi révélateurs que des paroles mensongères.,

Conseil de l'Ordre des Journalistes

Quant aux libertés et en particulier à la liberté d’expression, le COJ se doit de les protéger plus que jamais. Ainsi, il en sera en permanence le défenseur et le protecteur.  Il n’y a pas de démocratie sans liberté, celle-ci étant le remède le plus efficace à tous les problèmes d’information de la société, c’est pourquoi le citoyen reste fermement attaché à ses libertés publiques jusqu’à l’extrême limite, en particulier à la liberté médiatique, l’information étant avant et par-dessus tout une tribune à travers laquelle le COJ peut s’exercer.

 Les journalistes assument ils la responsabilité totale du contenu de l’information ? Le COJ est là pour veiller à la déontologie et à  l’éthique de l’information, pour éliminer le dérives qui affectent l’activité des journalistique.

Le constat suivant devient évident : par déontologie, le COJ impose une sanction à tout irrespect de la norme.

La révolution en France

Un e association du COJ, même si elle a été créée tardivement, vient à point pour prendre  la défense du journaliste et du public. La seconde avancée des droits socioprofessionnels des journalistes a été laissée pendant longtemps à la merci d’un patronat plus soucieux des profits que des conditions de travail. Cette association est composée de journalistes, médias, éditeurs,  public et patronat.

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard