Le recours à l'article 49.3 de la Constitution : dans quels cas ?

Dans le cadre de l'examen d'un projet de loi en séance publique à l'Assemblée nationale, l'article 49 alinéa 3 (49.3) de la Constitution peut permettre l'adoption sans vote d'une loi.

Vie publique

Dernière modification : 22 août 2022

L'article 49.3 de la Constitution donne la possibilité au Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, d’engager la responsabilité du Gouvernement sur le vote :

  • d’un projet de loi de finances ;
  • d'un projet de loi de financement de la sécurité sociale ;
  • d’un autre projet ou une proposition de loi en débat à l’Assemblée nationale.

Si le Premier ministre décide d’y recourir, sa décision entraîne la suspension immédiate de la discussion du projet de loi. Le texte est considéré comme adopté, sans être soumis au vote, sauf si une motion de censure est déposée dans les 24 heures qui suivent.

La motion de censure doit être votée selon des conditions très précises : seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu’à la majorité des membres composant l’Assemblée. Si la motion de censure est adoptée, le texte est rejeté et le Gouvernement est renversé.

Depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008, hors projets de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale, l’article 49.3 ne peut être utilisé que sur un seul texte au cours d’une même session parlementaire . Avant cette révision de la Constitution, le gouvernement pouvait y avoir recours aussi souvent qu’il le voulait et sur n’importe quel texte.

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard  

 

Devenir journaliste indépendant en 2022 étape par étape !

Vous êtes intéressé par le monde qui vous entoure et avez déjà songé à vous lancer en tant que journaliste ? N’hésitez plus ! C’est un métier dynamique et varié du point de vue des tâches réalisées, et en constante évolution. Aujourd’hui, un grand nombre de journalistes travaillent en indépendant pour profiter d’une plus grande liberté. Si vous voulez songer à devenir journaliste indépendant, nous vous expliquons toutes les étapes à suivre dans cet article. 

Quelques rappels sur l’activité de journaliste indépendant

Quelles sont les principales missions d’un journaliste indépendant ?

Le rôle d’un journaliste est de mettre en lumière l’évolution du monde, que ce soit d’un point de vue politique, culturel, économique ou social. Il existe plusieurs types de journalistes et selon le domaine pour lequel il choisira d’exercer, ses tâches seront légèrement différentes, notamment quant au média pour lequel il travaillera.

Globalement, les missions d’un journaliste indépendant sont assez similaires et se regroupent en trois domaines :

  • La recherche d’informations : un journaliste doit impérativement se tenir au courant de l’actualité de son secteur d’activités (thématique, zone géographique, évènements…). C’est cette mission de recherche qui occupera la majeure partie de son temps.
  • La collecte d’informations : c’est au journaliste de reporter les informations qu’il trouve, grâce à son propre matériel. La plupart du temps, il devra rédiger un contenu écrit en respectant la ligne éditoriale de son client et parfois y apporter des images, photos, sons ou encore vidéos.
  • Le traitement des informations : il doit également adapter les résultats de ses recherches afin d’obtenir un contenu intéressant et pertinent. Il doit s’occuper de vérifier les informations dans l’optique de les publier par la suite.

Quelles sont les qualités pour devenir journaliste indépendant ?

Tout d’abord, pour devenir journaliste indépendant, vous devrez avoir une parfaite connaissance de la langue française, à l’oral comme à l’écrit. Vous devrez également pouvoir vous adapter facilement à la ligne éditoriale des différents médias.

Travailler en indépendance requiert tout de même quelques qualités morales :

  • organisation et respect des délais ;
  • rigueur ;
  • sens de l’analyse et de synthèse ;
  • capacités de communication et de persuasion ;
  • sens de l’initiative ;
  • culture générale développée.

Avec des médias web en plein développement, un journaliste indépendant doit également être curieux et se tenir au courant des différentes évolutions de ce métier. Vous devez idéalement être capable d’intervenir sur différents supports médiatiques.

Finalement, il vous faudra respecter les différentes règles de déontologie : ne pas créer de conflits d’intérêts, ne pas promouvoir un produit ou service moyennant un avantage quelconque, ou encore n’accepter aucune rémunération exceptée celle de votre commanditaire direct.

Faut-il être diplômé pour être journaliste indépendant ?

Le secteur du journalisme est assez peu réglementé, car tout le monde est en droit de publier. Vous pouvez donc théoriquement exercer une activité de journaliste sans diplôme spécifique. Néanmoins, c’est un secteur où la concurrence est assez rude et il est fortement conseillé d’avoir suivi une formation. La Conférence Nationale des Métiers du Journalisme reconnaît 14 centres de formation différents, dont 10 établissements sont publics.

Sachez que ces établissements peuvent être intégrés uniquement sur concours, et sont très sélectifs car ils n’offrent que peu de places. Ne vous en faites pas, il existe des alternatives, telles que des écoles privées ou certains cursus en universités pour être formé au métier de journaliste.

Quels avantages à être journaliste indépendant ?

Choisir le statut d’indépendant plutôt que de salarié offre plusieurs avantages aux journalistes. Tout d’abord, vous serez plus libre, tant au niveau de l’organisation, des horaires, du lieu d’exercice, ou encore des méthodes utilisées, vous serez en position de choisir ce qui vous convient le mieux.

Vous serez également plus libre quant au choix des missions. Vous pourrez analyser les différentes offres et choisir celles qui vous correspondent le mieux. Cela pourra vous permettre de vous spécialiser dans un domaine, mais aussi dans un média particulier. Par exemple, vous pourriez décider librement de vous concentrer sur la télévision et donc sur la réalisation de vidéos.

Finalement, vous aurez l’avantage d’être mieux payé qu’un journaliste salarié. En effet, vous pouvez décider de fixer vos propres tarifs et pouvez exercer autant que vous le voulez. Vous serez donc très rapidement mieux rémunéré que les journalistes salariés.

Quel statut juridique pour un journaliste indépendant ?

En tant que travailleur indépendant, vous devrez choisir un statut afin de donner une valeur juridique à votre activité. Il existe plusieurs statuts adaptés pour exercer le métier de journaliste indépendant. Des statuts comme la micro-entreprise ou encore l’EIRL vous permettront de créer une structure avec peu de contraintes.

Vous pouvez également vous orienter vers des structures comme l’EURL, la SASU ou la SARL. Pour tous les cas de figure, vous pourrez effecturer les démarches seul ou bien vous faire accompagner par un professionnel du juridique qui vous guidera afin de faire le choix le plus adapté à votre activité.

Si vous avez déjà un choix arrêté sur le statut que vous souhaitez sachez qu’il existe des modèles de statuts SASU, SARL et EURL à télécharger gratuitement !

Quelle réglementation en vigueur pour exercer en tant que journaliste indépendant ?

Comme nous l’avons dit, le secteur du journalisme est assez peu réglementé. Un journaliste indépendant est employé par des médias, grâce à un contrat de travail généralement à durée indéterminée. La réalisation d’un contrat est obligatoire afin de lier le journaliste à l’entreprise, et doit préciser le montant et les modalités des paiements, la durée, ainsi que les différentes missions attendues.

Grâce à ce contrat, un journaliste indépendant a donc droit à une carte de presse qui n’est pas obligatoire mais lui confère certains avantages :

  • un statut de journaliste professionnel ;
  • l’accès à des salles de presse, en France comme à l’étranger ;
  • le droit à la protection sociale et à la formation professionnelle.

Vous pourrez obtenir cette carte de presse au bout de trois mois d’exercices consécutifs pour une entreprise de presse. Vous devrez effectuer votre demande auprès de la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels (CCIJP).

Bon à savoir La carte de presse doit être renouvelée tous les ans ! Sachez qu’il vous sera possible d’obtenir une prime d’ancienneté au bout de 5 ans de renouvellement.

Comment trouver des missions en tant que journaliste indépendant ?

Certaines missions en tant que journaliste peuvent se trouver grâce aux réseaux sociaux tels que LinkedIn ou Facebook, en rejoignant des groupes stratégiques, spécialisé dans la collaboration avec des journalistes par exemple. Vous devriez également être actif et présent sur LinkedIn. N’hésitez pas poster du contenu régulièrement, partager votre travail et surtout engager avec des organisations qui auraient besoin de vos services.

En tant que journaliste indépendant, le moyen le plus efficace pour trouver des missions demeure les plateformes freelance. Elles sont aujourd’hui assez populaires et de nouvelles offres sont postées tous les jours. Il en existe aujourd’hui un certain nombre : Textbroker, Malt, Upwork, etc. Vous devriez absolument les consulter et choisir celles qui vous convient le mieux, en fonction des paramètres notamment liés au paiement.

Finalement, n’hésitez pas à consulter votre réseau pour obtenir quelques contrats. Parlez de votre activité autour de vous et encouragez vos différents clients à vous recommander. 

Comment obtenir une carte de journaliste ?

Pour obtenir une carte de presse, vous devez avoir effectué 3 mois d’exercice consécutifs pour une entreprise de presse et formuler votre demande auprès de la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels.

Quelle formation pour être journaliste indépendant ?

Aucun diplôme n’est nécessaire pour devenir journaliste indépendant, mais vous pouvez choisir de suivre une des 14 formations reconnues par la Conférence Nationale des Métiers du Journalisme.

Quel est le salaire d’un journaliste indépendant ?

Un journaliste indépendant est rémunéré par article et on estime qu’il gagne environ 65€ pour chaque article.

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard  

 

Lanceur d’alerte : une nouvelle loi au 1er septembre 2022

 

Une nouvelle loi concernant les lanceurs d’alerte entrera en vigueur le 1er septembre 2022.Elle améliore sensiblement certaines dispositions peu convaincantes de la loi Sapin II du 9 décembre 2016.

Même si tout n’est pas réglé, il convient de mettre les principales dispositions en exergue.

Lanceurs d’alerte : le champ des bénéficiaires du statut protecteur est élargi

« Un lanceur d’alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général, une violation ou une tentative de dissimulation d’une violation d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, du droit de l’Union européenne, de la loi ou du règlement ».

Par personne physique, la loi autorise dorénavant le signalement par des personnes extérieures à l’entreprise ce qui n’était pas le cas auparavant.

Autrement dit, l’auteur du signalement peut être : un salarié ou ancien salarié, un stagiaire, un candidat à l’emploi, un collaborateur extérieur ou occasionnel, un actionnaire ou un associé, un membre de l’organe d’administration ou de surveillance, un co-contractant ou un sous-traitant ou un membre de l’organe d’administration ou de surveillance de ces sous-traitants ou co-contractants.

La loi sapin II réservait le statut de lanceur d’alerte uniquement aux personnes ayant eu connaissance personnellement des faits faisant l’objet de l’alerte. Désormais cette condition ne vaut que pour les informations qui n’ont pas été obtenues dans le cadre des activités professionnelles mentionnées.

Selon nous, les nouvelles dispositions autorisent les représentants du personnel à lancer une alerte sur des faits qui leur auraient été rapportés par un collègue, ce qu’ils ne pouvaient pas faire auparavant.

Cependant, ne bénéficie pas du régime de l’alerte les faits, informations ou documents, quels que soient leur forme ou leur support, dont la révélation ou la divulgation est interdite car couverts par le secret de la défense nationale, le secret médical, le secret des délibérations judiciaires, de l’enquête ou de l’instruction judiciaire, ou le secret professionnel de l’avocat

La loi étend également le bénéfice du statut protecteur contre les mesures de rétorsion aux personnes suivantes (Facilitateur) :

  • les facilitateurs, entendus comme toute personne physique ou morale de droit privé à but non lucratif (en particulier les associations et organisations syndicales) aidant le lanceur d’alerte à signaler et divulguer des informations relatives à des faits illicites ;
  • les personnes physiques en lien avec un lanceur d’alerte et risquant de faire l’objet de représailles dans le cadre de leurs activités professionnelles de la part de leur employeur ou de leur client notamment. Sont visés ici les collègues et proches du lanceur d’alerte ;
  • les entités juridiques contrôlées par le lanceur d’alerte (au sens de l’article L 233-3 du Code de commerce), pour lesquelles il travaille ou avec lesquelles il est en lien dans un contexte professionnel.

La protection des lanceurs d’alerte

Selon la loi les personnes ayant signalé ou divulgué publiquement des informations ne sont pas civilement responsables des dommages causés du fait de leur signalement ou de leur divulgation publique dès lors qu’elles avaient des motifs raisonnables de croire, lorsqu’elles y ont procédé, que le signalement ou la divulgation publique de l’intégralité de ces informations était nécessaire à la sauvegarde des intérêts en cause .

Le bénéficie de l’immunité pénale est également accordée.

S’agissant de la preuve des représailles à l’encontre du lanceur d’alerte, celle-ci est calquée sur le régime probatoire de la discrimination ou du harcèlement.  Ainsi, dès lors que le demandeur présente des éléments de fait qui permettent de supposer qu’il a signalé ou divulgué des informations, il incombe à la partie défenderesse de prouver que sa décision est dûment justifiée. Le juge forme sa conviction après avoir ordonné, en cas de besoin, toutes les mesures d’instruction qu’il estime utiles.

Désormais, des provisions pour frais de l’instance pourront être allouées au demandeur, à la charge de l’autre partie en fonction de la situation économique respective des parties et du coût prévisible de la procédure ou, lorsque sa situation financière s’est gravement dégradée en raison du signalement ou de la divulgation publique.

Enfin la loi ajoute que l’employeur ne pourra pas prendre à l’égard du lanceur d’alerte, du facilitateur ou de la personne en lien avec un lanceur d’alerte une mesure ou une décision discriminatoire sous peine de nullité de la mesure.

Loi 2022-401 du 21-3-2022

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045388745

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard  

 

 

 

 

Croissance des médias sociaux en France et dans le monde

 

Le rapport se penche tout d’abord sur la croissance des plateformes social media dans le monde, avec un focus sur la situation en France. 40% des sondés estiment qu’ils utiliseront TikTok en 2022, ce qui en fait le canal à la croissance la plus rapide devant Instagram (32%), LinkedIn (32%) et YouTube (29%).

 En France la croissance de TikTok est elle aussi rendez-vous avec 36%, et l’est encore plus en B2C : une marque sur deux envisage d’utiliser ce canal en 2022.

 

Utilisation des médias sociaux en B2C et en B2B

En ce qui concerne les médias sociaux les plus utilisés en Europe et sur le continent américain, Facebook (90%), LinkedIn (88%) et Instagram (81%) se détachent. Ce dernier a notamment dépassé YouTube cette année. Autre fait constaté par l’étude : LinkedIn est dorénavant utilisé en B2B, mais aussi en B2C.

Peu de changements sur ce classement en France si ce n’est l’utilisation de Pinterest plus forte dans l’hexagone que dans le reste du monde. Malgré son utilisation de plus en plus massive, TikTok est encore largement boudé par les marques françaises, 10% seulement des répondants français ont investi ce réseau.

En termes de canal utilisé, on constate aussi des disparités importantes entre B2B, B2C et organisations non gouvernementales. En B2B le canal le plus important est LinkedIn, devant Facebook et Instagram. En B2C, Facebook devance Instagram et LinkedIn. Du côté des ONG, Facebook devance Twitter et Instagram.

Objectifs et KPIs selon les canaux

En termes d’objectifs liés aux actions social media, les entreprises interrogées souhaitent principalement augmenter leur notoriété de marque (82,5%), augmenter l’engagement envers la marque (61,8%), et l’acquisition de nouveaux clients (48,3%). 

Du côté des KPIs utilisés pour mesurer les performances social media, les 3 principaux sont l’engagement (78,7%), le nombre de followers (71%) et le trafic généré (63,2%). Des KPIs orientés vers la mesure du ROI comme le nombre de leads ou le chiffre d’affaires sont utilisés par seulement 31,4% et 17,3% des répondants.

Une activité toujours très internalisée

Lorsqu’on s’intéresse à l’organisation des équipes social media au sein des entreprises, une grande partie du travail est réalisée en interne (65%). 25% des répondants externalisent moins de la moitié de leurs actions social media à une agence, et seulement 2% toute leurs actions social media.

 

Parmi les éléments les plus externalisés, sans surprise la vidéo arrive en tête (54%), devant la gestion des social ads (40%) et la production de contenu texte ou image (37%).

Des budgets en augmentation

78% des répondants à l’enquête affirment qu’en 2022 leur budget dédié au social media sera stable ou en augmentation. Cette hausse des budgets peut notamment s’expliquer par le besoin croissant de contenu, et notamment de vidéos, qui est souvent externalisée et coûteuse. En moyenne, 27% du budget marketing total est investi dans les médias sociaux. 

En France, là aussi les budgets sont en augmentation (40%), ou stables (37%), 4% seulement des répondants ont l’intention de dépenser moins en 2022.

Axes de développement

En ce qui concerne les axes de développement pour 2022, le contenu sera au cœur des préoccupations pour 67,8% des répondants. Un choix assez logique tant les stratégies social media sont dépendantes du contenu pour être efficaces. La volonté d’accroître la taille de ses communautés a toujours les faveurs des professionnels : 46,9% d’entre eux auront pour objectif d’avoir plus de followers en 2022. Sur le plan commercial, la génération de leads (34,9%) et l’augmentation des ventes (27,6%) seront une priorité pour de nombreux marketeurs et professionnels du social media. 

La suite du rapport se penche notamment sur la place du marketing d’influence, du social selling et de l’employée advocacy en 2022, et les objectifs de ces stratégies. Plusieurs focus sur les différences entre stratégies organiques et paid sont aussi disponibles. Un excellent moyen de comprendre les stratégies social media en 2022 et de se situer par rapport à ces grandes tendances.

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard  

 

 

 

La liberté d'expression

 

Définition de la liberté d'expression 

La liberté d'expression est le droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu'elle juge opportun, dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, de morale...

Qu'est-ce que la liberté d'expression ?

La liberté d’expression est un droit pour tous, en France. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 garantit cette « liberté fondamentale », chaque citoyen peut exprimer ses idées et ses opinions.

Est-ce que la liberté d’expression est une liberté absolue ?

Il est important de rappeler aussi que la liberté d’expression n’est pas une liberté absolue. Comme toute liberté, ses abus peuvent être sanctionnés dans la mesure où elles nuisent à autrui (article 4 de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ).

Pourquoi la liberté d’expression est-elle un droit pour tous ?

La liberté d’expression est un droit pour tous, en France. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 garantit cette « liberté fondamentale », chaque citoyen peut exprimer ses idées et ses opinions. Mais cette liberté a quand même des limites.

Quels sont les droits de la liberté d’expression ?

La liberté d’expression, droit à la vie privée : ces droits fondamentaux recouvrent des réalités très différentes dans le monde. Mais aujourd’hui, ils sont menacés partout, y compris chez nous, où, au nom de la sécurité, des lois et pratiques restreignent de fait les libertés publiques.

Ecrit par : G. Vialy et J. Bayard